Difficile de dire ce qui est le plus inquiétant. Est-ce de savoir qu'aujourd'hui, près d'un jeune sur 5 (18,3 %) en Flandre trouve acceptable une agression homophobe ? Ou que ce pourcentage a très rapidement augmenté – il n'était que de 7,4 % cinq ans plus tôt à le penser ? Cette question et beaucoup d'autres viennent à l'esprit à la lecture de la dernière étude en date de la JeugdOnderzoeksPlatform (JOP), qui réunit des chercheurs de l'UGent, de la VUB et de la KULeuven.

L'étude en question a été réalisée auprès de 1 500 élèves de cinquième et sixième années secondaires dont les trois quarts vivent dans une des trois grandes villes flamandes (Bruxelles, Gand et Anvers). Elle indique une montée de l'homophobie parmi les jeunes. Elle révèle ainsi qu'en 2023, près de 20 % des jeunes voulaient la suppression du mariage entre personnes d'un même sexe (contre 13,2 % en 2018) et qu'une même proportion de jeunes ne désirait pas avoir un professeur homosexuel (contre 13,5 % en 2018). Le pourcentage de jeunes estimant que les homosexuels peuvent mener leur vie comme ils l'entendent ne s'élève plus qu'à 66 % alors qu'il était encore de 79,8 % cinq ans auparavant.

Le constat est donc sans appel : la tolérance à l'égard de personnes LGBTQI + (pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, intersexes et asexuelles) est en train de s'étioler en Flandre. Une majorité de jeunes Flamands considère toujours les minorités sexuelles avec bienveillance, "mais le trend positif s'est cassé quelque part entre 2018 et 2023", se désolait jeudi Fien Pauwels, chercheuse à la VUB, dans De Morgen.

Trente ans de prison pour un assassinat à caractère homophobe Partout, mais de manière inégale

Et cette perte de tolérance se marque dans toutes les catégories de jeunes. Que ce soit chez les filles ou chez les garçons, auprès des jeunes croyants ou auprès des non-croyants, parmi les élèves de l'enseignement général ou parmi ceux de l'enseignement à finalité professionnelle,… l'homophobie connaît une hausse généralisée. Mais dans des proportions variables selon les catégories. Elle est plus importante chez les garçons que chez les filles. Elle est plus importante parmi les élèves de l'enseignement technique et professionnel que parmi les élèves de l'enseignement général. Elle est plus importante chez les jeunes dont au moins un parent n'avait pas la nationalité belge à la naissance. Elle est aussi plus importante chez les jeunes juifs et les jeunes musulmans – où la tolérance envers les personnes homosexuelles ne dépasse désormais plus les 50 %.

Ces chiffres rejoignent une autre étude réalisée l'an passé, sur un large échantillon, par la même JeugdOnderzoeksPlatform. Cette étude-là montrait déjà la difficulté plus grande des garçons à vouloir reconnaître les minorités sexuelles. Les chercheurs faisaient alors l'hypothèse que les garçons ont plus à perdre dans la remise en cause d'un modèle qui accorde une place privilégiée aux hommes. Une autre hypothèse, qui est plus complémentaire que contradictoire, est la diffusion de plus en plus envahissante sur les réseaux sociaux d'une culture masculiniste – comme a pu le mettre en scène la série britanique à succès Adolescence.

Conner Rousseau agressé dans un café : "Je suis homophobe, oui, surtout envers les sales homosexuels comme vous" Les garçons votent Belang, les filles Groen

Les questions liées au genre et aux droits des minorités sexuelles ont par ailleurs trouvé une place plus grande dans les fractures du débat politique. Elles ont rapidement clivé les opinions. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? La même enquête, réalisée sur un échantillon de 7 000 jeunes, faisait valoir que le parti qui remporte le plus de suffrages chez les garçons en Flandre est devenu le Vlaams Belang (17,4 %) devant la N-VA (15,5 %) et, loin derrière, l'Open VLD (6 %). Le podium est tout autre chez les filles. Elles votent d'abord pour Groen (11,6 %), puis pour Vooruit (8,8 %), le Vlaams Belang récoltant 7,1 % seulement de leurs intentions de vote.

La ministre flamande de l'Égalité des chances, Caroline Gennez (Vooruit), s'est en tout cas montrée inquiète par cette montée de l'homophobie tout en soulignant qu'une majorité de jeunes restent tolérants. Elle a annoncé vouloir agir sur tous les fronts. Mais les moyens d'action semblent parfois bien dérisoires face à la puissance des réseaux sociaux. Certains invitent l'enseignement à traiter davantage de la question. Or on sait combien ces questions sont délicates à traiter à l'école.

Salut, j'ai 29 ans et je suis à Liège depuis 2.5 ans (venant de l'étranger) Puisque je ne fais que chercher de l'emploi et rester sur discord je voudrais savoir s'il y avait des places où l'on peut faire connaissance assez facilement où encore s'il y a quelqu'un avec qui pouvoir sortir et faire connaissance avec. J'ai vraiment commencé à rogner 😅😅😅😅

En cas, vous pouvez m'écrire en privé ou commenter.

Bonjour , est-ce que quelqu’un ici pourrait m’apprendre à parler wallon ou me donner les bases ?

Après avoir commencé des études à Bruxelles, mon jeune neveu a décidé de se réorienter vers d'autres études. Cette fois-ci à Mons, en septembre prochain.

Trouver un logement pour étudiant à Bruxelles a été un véritable enfer. 50 personnes postulant pour la moindre chambre disponible. 80% des offres étant des arnaques...

Est-ce que la situation est aussi tendue à Mons ?

Je ne connais pas du tout la ville. Quel est le meilleur coin où habiter en tant qu'étudiant ? Le campus est dans le centre. Vaut-il mieux habiter dans le centre ? En périphérie ? Est-ce que le quartier près de la gare serait une bonne idée ?

Merci d'avance pour vos recommandations

On a lâché Elio! Tremble, Trump!

Les négociations bruxelloises, près de 10 mois après les élections régionales, sont entrées dans une nouvelle phase. L'axe francophone que formait le MR, le PS et les Engagés n'existe plus. Le MR a acté ce lundi "l'incapacité des socialistes à accepter un compromis", après le refus d'Ahmed Laaouej d'accepter de confier à la N-VA un poste de commissaire au gouvernement bruxellois.

"Ce veto du PS est absurde et irresponsable, il n'est basé sur rien", a réagi Cieltje Van Achter, cheffe de file de la N-VA à Bruxelles, qui ne s'était quant à elle pas opposée à cette option, sans pour autant la valider, préférant "parler du contenu avant de discuter des postes".

"Ce que le PS fait consiste à s'opposer à la majorité néerlandophone qui s'est formée fin novembre déjà. Le PS a vu que nous voulions mettre sur la table des réformes pour Bruxelles, qui en a bien besoin. Dès que notre majorité a été constituée, il s'est employé à la casser car il ne veut pas de réforme profonde. Dans cette affaire, il faut aussi regarder la responsabilité d'Écolo (NdlR : qui a choisi l'opposition)", ajoute Cieltje Van Achter depuis le Vietnam, où elle participe en tant que ministre flamande en charge des Médias et des Affaires bruxelloises à une visite d'État.

Une autre piste est désormais sur la table. Sur BX1, ce mardi matin, Georges-Louis Bouchez, président du MR, a confirmé qu'il allait "travailler et mettre en œuvre" la piste d'un gouvernement minoritaire.

Le choix du MR est "une gifle à la figure de centaines de milliers de Bruxellois, nous ne serons pas complices", a réagi Ahmed Laaouej, président du PS bruxellois.

Le MR acte "l'incapacité des socialistes à accepter un compromis", et travaille à la piste d'un gouvernement bruxellois minoritaire, sans le PS Le MR travaille à un gouvernement minoritaire côté francophone sur la base de l'axe MR-Engagés, et éventuellement du renfort de Défi, qu'ils devront encore convaincre, voire d'Écolo. Côté néerlandophone, la majorité se composerait de l'axe à quatre partis formé fin novembre (Groen, Vooruit, Open VLD, et N-VA).

"L'enjeu de cette crise politique, c'est que le PS ne veut pas réformer Bruxelles, reprend Cieltje Van Achter, qui n'écarte pas la piste d'un gouvernement minoritaire côté francophone. Si les francophones croient dans la piste d'un gouvernement bruxellois minoritaire, ce n'est pas aux néerlandophones de ne pas y croire ni de s'y opposer. Ce qui compte, c'est de former un gouvernement capable de mettre les finances de Bruxelles en ordre. Mais nous sommes bien conscients que les défis sont énormes."

L'objectif minimal du MR et des Engagés est de parvenir à faire désigner dans chaque rôle linguistique de nouveaux ministres. Les partis néerlandophones disposeraient a priori d'une majorité dans leur groupe linguistique pour ce faire, tandis que les francophones devraient compter sur un soutien depuis l'extérieur (du PS ?) pour désigner les leurs (David Leisterh, Christophe De Beukelaer, etc.). Le MR et les Engagés sont toutefois conscients que le compte final risque fort de ne pas y être, une fois qu'une double majorité devra valider l'entrée en fonction du nouvel exécutif au complet. La nouvelle équipe ne serait dès lors pas un gouvernement de plein exercice. Elle devrait batailler pour chaque texte au Parlement bruxellois.

Une solution bancale ? Indiscutablement. Les alternatives ne sont toutefois pas légion dans une configuration où le PS ne veut pas d'un gouvernement avec la N-VA tandis que l'Open VLD ne veut pas d'un gouvernement sans la N-VA.

Au Vietnam, Vervoort et Van Achter côte à côte

Curieusement, le fossé infranchissable qui sépare le PS de la N-VA dans la capitale, semble moins béant quand il s'observe depuis l'Asie du Sud est. C'est du moins ce qu'a fait remarquer avec humour le média Bruzz, pointant plusieurs clichés publiés sur le compte Facebook de Rudi Vervoort, où on voit le socialiste et la nationaliste photographiés côte à côte, lors de la visite d'État au Vietnam.

Cieltje Van Achter et Rudi Vervoort, lors d'une mission économique au Vietnam.

Cieltje Van Achter et Rudi Vervoort, lors d'une mission économique au Vietnam. ©Facebook Ce n'est guère plus qu'une anecdote. Car à Bruxelles, la guerre de tranchée à laquelle se livrent le PS et la N-VA bat son plein.

Les appels au compromis ont pourtant été nombreux.

Le Roi lui-même avait été en ce sens à l'occasion de ses vœux aux Autorités du pays.

Le Roi appelle les négociateurs bruxellois à retrouver le sens du compromis : "Bruxelles ne doit pas devenir symbole de blocage" Le Roi s'est entretenu avec Rudi Vervoort

Deux mois ont passé et l'appel n'a pas été entendu.

Le roi Philippe, qui profite toujours des visites d'État pour avoir des apartés avec les ministres qui l'accompagnent, s'est entretenu longuement ce mardi soir avec Rudi Vervoort, dans le hall de l'hôtel où ils logent tous les deux, en plein Hanoï.

L'inquiétude, dans les milieux économiques, associatifs et politiques, ne fait que monter.

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J'ai très difficile de quitter cet hôpital. Je connais le chpchene depuis été 2006.

Hey everyone,

I got recently accepted for the Master’s in Computer Science at the University of Namur as an international student, but I saw that there’s an admission test required to continue the procedure. I was wondering if anyone here has taken it before.

How difficult was it?

What kind of topics were covered?

Any recommended resources for preparation?

Any tips on what to focus on?

thank you soo much

Est-ce que quelqu’un a déjà eu ce cas ? Et installé un regard pour le compteur d’eau par la suite ?

En info, c’est un Nouveau batiment.

Salut les cousins Belges! C'est un français un peu pommé qui vous écrit.

Bon, mon cas est peut-être pas si particulier que ça, vous me direz ce que vous en pensez.

Je suis Français, bilingue Français/Anglais et j'habite aux Pays-Bas. J'ai bougé là bas pour une opportunité de boulot. L'entreprise est basée en Belgique, je suis le "bureau" aux Pays-Bas, vers Venlo, mais mon équipe est en Belgique... Je fais tout en Anglais avec les clients et en Français/Anglais avec mon équipe.

Bref, je parle pas Néerlandais.

Il y a quelques semaines le propriétaire de la maison que je loue m'a annoncé qu'il ne reconduira pas le contrat de location (il veut vendre la maison car une nouvelle loi taxerait trop les locations ou un truc comme ça) et le marché de l'immobilier aux Pays-Bas est absolument IMMONDE! C'est vraiment un délire, des petits appartements dans des petits villages se louent pas en dessous de 1200€/mois, et en plus il faut jouer aux enchères contre les autres locataires potentiels (ou peut-être même des agents immobiliers peu scrupuleux) ce qui fait encore monter les prix, y'a certaines agences qui s'embêtent même pas et demandent de payer 40€ JUSTE pour avoir le droit de faire une visite virtuelle (des agences "sérieuses" avec pignon sur rue hein)... Bref, c'est la merde.

J'ai un salaire plus que correct (par rapport à ce à quoi la France m'a habitué, en tous cas), mais il y a juste beaucoup plus de demande que d'offre. J'ai pu décrocher deux-trois visites, mais après avoir donné mon dossier je me fais toujours passer devant... et j'ai jusqu'au 15 Mai pour trouver mon nouveau chez moi.

Du coup je me suis dit que j'allais peut-être regarder en Belgique, et du coté francophone afin d'éviter certains problèmes. Est-ce que vous pensez que c'est une bonne idée? Est-ce que vous avez des astuces? Des sites à privilégier, des sites à éviter, des agences dignes de confiance, des villes qui peuvent être intéressante pour la proximité avec les Pays-Bas? (j'ai pas peur de faire de la route mais je dois quand même y aller tous les jours donc bon)

Merci à celles et ceux qui prendront le temps de me lire, et encore plus à ceux qui prendront le temps de répondre!

En ce jour de grève générale en Wallonie, je voulais simplement rendre hommage à tous ceux qui continuent à faire tourner la machine. Ce matin, j’ai croisé un bus qui roulait, un facteur en train de déposer des colis, et d’autres travailleurs en action.

On parle souvent du droit de grève, mais on oublie parfois le courage et le sens du devoir de ceux qui choisissent de continuer à bosser. Merci à vous pour votre engagement et votre présence discrète mais essentielle !

Bonjour,

Je cherche des témoignages et des recommandations sur les centres psychiatriques en Wallonie. On m’en a parlé assez négativement, en disant que l’ambiance et la prise en charge y étaient souvent mauvaises. Du coup, j’aimerais savoir si certains d’entre vous ont une expérience à partager, et s’il existe des alternatives plus adaptées.

La personne concernée a un trouble psy et est sous traitement, mais elle n’est pas en crise. Elle ne sort presque plus, a perdu son rythme et ses activités, mais elle reste assez lucide et réfléchie. Cette personne veut aller mieux mais les médicaments ne permettent pas d’améliorer la situation.

L’idée serait de trouver un endroit où elle pourrait retrouver une dynamique et reprendre goût à la vie, sans être enfermée dans un cadre trop strict.

Avez-vous des conseils ou des recommandations ? Merci d’avance pour vos retours !