Pour les gens qui disaient qu’utiliser un ruban rouge pour éloigner les médias lors d’un événement était normal, continuez-vous à penser que c’est normal ce qu’il se passe?

When they arrived in Petty Harbour a staffer they had hired had already pissed off a number of reporters who arrived early, by telling them to sit in their cars until they were called. That didn’t go over very well and set the tone for the next hour.

When the staffers had the six young No Place For Hate protesters kicked off the wharf with threats, they ordered the media present inside the fish plant before Poilievre’s bus arrived. All declined the staffer’s commands. The staff got very aggressive, and insisted reporters do as they said, presumably so reporters could not photograph or record the arrival. It’s obvious that Poilievre’s people only want the media to record the speech for TV, not get anything else, and leave.

The bus arrived and reporters were told to go stand on a doorstep 50 feet away. When they refused a staffer attempted to block their way, to the point he raised his arms and pushed one photographer back. He was about to grab the photographer when others intervened. One witness said it looked like he was about to throw the photographer on the ground.

Beside the assault and aggression, what is happening here is a carefully contrived and controlled scene in a public space, stage-managed for the party photographer and video crew to get content for their ad campaigns. They don’t want any real media present to ask questions or record anything off-script. This is also why the Conservative Party does not allow news media to travel with them on their plane or buses. They don’t want to answer questions from journalists or have any photos or video made that they cannot control or manipulate. NOTE: The Liberal Party and the NDP do allow journalists to travel with them, and the news agencies pay their share of the expenses.

https://canadianjournalist.ca/poilievre-campaign-stop-in-fish-plant-smells

Les allemands ont un mot qui résume tellement bien ce sentiment collectif que l'on ressent.

Schadenfreude; l'expérience de plaisir, de joie ou de satisfaction personnelle qui découle de l'apprentissage ou du témoignage des problèmes, des échecs, de la douleur, de la souffrance ou de l'humiliation d'autrui.

Attendez, ce n’est pas tout:

Lors d'un point de presse en Colombie-Britannique, Pierre Poilievre s'est porté à la défense d'un candidat local, sur la sellette depuis quelques jours. Aaron Gunn, candidat conservateur pour North Island–Powell River, a publié sur X (anciennement Twitter) des messages qui, selon ses détracteurs, remettaient en cause la gravité des pensionnats pour Autochtones. […] Il n'a pas nié l'impact des pensionnats, a dit le chef conservateur en réponse à la question d'un journaliste. C'est de la mésinformation, a-t-il ajouté.

Plusieurs leaders autochtones avaient demandé cette semaine le retrait de la candidature d'Aaron Gunn.

La Stratégie du Choc Pour une Amérique productive, il faut une main-d'œuvre bon marché. Comment y parvenir ? Créer une crise. Faire chuter les actions et provoquer une hausse généralisée des prix. Ensuite, précariser les conditions de travail, affaiblir les réglementations environnementales et s'attaquer aux syndicats ainsi qu'à toute organisation venant en aide aux travailleurs. Installer un climat de peur grâce à une propagande habilement alternée : parfois rassurante en apparence, parfois apocalyptique, cherchant des coupables vulnérables — souvent des minorités sans grande défense. Cette confusion déboussole les esprits et appauvrit les citoyens, les privant peu à peu de choix, jusqu'à les pousser à accepter des emplois payés des clopinettes, tout en leur faisant croire qu'il est "normal" de servir leur nation ainsi. L'économie finit par remonter, les actionnaires s'enrichissent, mais les prix restent artificiellement élevés. Et pendant ce temps, l'esclavagisme moderne continue sous une forme légitimée et la démocratie est anéantie par des crises soigneusement fabriquées, profitants aux hommes d'affaires milliardaires complètement déconnectés et fous alliés!

Saint-Boniface pourra définitivement rénover son aréna, car la municipalité est la championne du concours Kraft Hockeyville 2025. Saint-Boniface obtient ainsi 250 000 $ pour son aréna en plus d’un match présaison de la Ligue nationale de hockey (LNH). Des centaines de personnes ont assisté à l’annonce tant attendue en direct de l’aréna, vers 20 heures samedi.

C’est la première fois depuis 17 ans qu’une municipalité du Québec remporte Kraft Hockeyville. C’est Roberval qui avait reçu le titre Hockeyville 2008.

Petite histoire sans but précis ce matin.

Je me promenais sur le boulevard dans mon coin au Lac Beauport et je spotte une grosse pancarte des conservateurs. Sauf que le nom dessus c'est pas Joel Godin, le député conservateur de Portneuf-Jacques Cartier depuis une dizaine d'années.

"C'est drôle ça, ils se sont trompés de candidat? Il se représente pas? Comment ça, Montmorency-Charlevoix? C'est pas la bonne circonscription ça!"

En rentrant chez nous, je vois que bien oui! Ils ont changé la carte! J'aurais pu l'avoir remarqué sur les pancartes du bloc déjà affichées depuis une bonne semaine mais j'avais pas noté le nom de la circonscription dessus. C'est drôle. C'est qui mon député maintenant? Une bloquiste? Ah c'est cool, ça fait longtemps que j'espérais autre chose qu'un conservateur, ça fait du bien! Ça veut-tu dire que ce sera pas un conservateur aussi après les élections?

qc125 me dit que probablement que ce sera un conservateur, mais bon, au moins il y a une petite chance, mon vote pourra potentiellement servir à de quoi!

Mis à part Donald Trump et les tarifs mettons.

Je viens de lire un article dans le Houston Chronicle à propos d'un projet de loi texan qui permettrait d'infliger des amendes de 500 000$ par jour aux musées présentant des œuvres considérées comme « obscènes ». Cette mesure est particulièrement inquiétante quand on pense aux impacts sur l'éducation, la culture et le développement de l'esprit critique. Je n’arrivais pas à croire que c’est un vrai projet de loi. J’ai cru à un poisson avril tardif. 

En restreignant l’art et l’expression culturelle à ce point, c’est toute une génération qui risque de grandir avec une vision déformée de la réalité, privée d’outils essentiels pour comprendre et critiquer le monde qui l’entoure. Ça fait craindre une société moins ouverte, moins curieuse, et plus facile à manipuler.

Cette situation m’interpelle énormément en tant que professionnelle dans le milieu muséal.